Le bilan de la 4e saison d’itinérance est positif. Anaïs, notre stagiaire 2022 a produit un mémoire sur le métier de bergère urbaine. Un métier que vous pourrez découvrir dans le documentaire qui sera diffusé à Floirac le 28 novembre.
Bilan de l’itinérance 2022
Après plus de six mois passés en itinérance sur le parc des Coteaux, le troupeau de brebis est rentré au bercail, début octobre, au centre de loisirs Triboulet à Cenon où il restera jusqu’au printemps prochain.
Malgré la sécheresse qui a impacté les parcs, obligeant Suzanne et ses brebis à adapter le parcours, et un pépin avec notre bétaillère (dégradations), le bilan de l’itinérance est plutôt positif : cinq transhumances ont pu être réalisées à pied, réduisant le nombre de déplacement en bétaillère, de nouveaux sites ont pu être pâturés (plaine du Faisan à Carbon-Blanc et l’Observatoire à Floirac) et de nombreuses animations ont pu être proposées par Suzanne aux habitants petits et grands du territoire.
Découvrez le documentaire
En attendant de retrouver le troupeau et leur bergère sur le parc des Coteaux, nous vous proposons d’assister à la projection du film documentaire « Bergère de bitume » le lundi 28 novembre à partir de 18h à l’Auditorium de Floirac (terminus tram A). Réalisé par Corinne Eychenne (Université de Toulouse Jean-Jaurès), Olivier Bories (ENSFEA) et Jean-Michel Cazenave (ENSFEA), le film rend compte, au plus près de notre bergère urbaine, Suzanne Lefort, de son travail quotidien.
La projection sera suivie d’une table ronde en présence des réalisateurs, de Suzanne Lefort et de M. le Maire de Floirac.
Ne manquez pas non plus la mini-exposition des œuvres de Delphine Garcia, extraites de son « carnet de voyage sur le parc des Coteaux », dans le hall de l’Auditorium.
Le métier de berger urbain par Anaïs
Mi-septembre, Anaïs Frosztega, notre stagiaire aide-bergère a fini sa mission aux côtés du troupeau et a soutenu son mémoire sur le métier de bergère.e urbain.e, ici et ailleurs.
Son travail a permis de mettre en lumière une très grande diversité de manière de pratiquer le métier de berger urbain. Cependant, malgré les différents contextes, certains problèmes du quotidien sont partagés par la majorité de bergers urbains : longs trajets entre les sites de pâtures (la plupart du temps en bétaillère), présence de chiens très importante dans les espaces verts…
Anaïs a aussi pu mettre en avant l’absence de formation adaptée pour les bergers urbains, qui doivent pourtant maitriser des compétences supplémentaires à celles d’un berger en montagne : manœuvre de bétaillère dans un contexte urbain dense, médiation avec le grand public au quotidien, organisation de transhumances sur des voies de circulation…
Afin d’améliorer la visibilité du métier de berger urbain dans les formations pastorales et de pérenniser cette pratique, un grand travail de partage d’expérience avec les autres bergers urbains et d’échange avec le mode de l’enseignement nous attend dans les années à venir.
Petit bonus, en plus de son travail de recherche, Anaïs a aussi réalisé un guide à destination du futur berger du parc des Coteaux (mais on vous rassure, Suzanne ne nous quitte pas encore).
Le travail d’Anaïs nous sera d’une grande aide, on lui dit un grand merci et on lui souhaite bonne continuation !
Lire la synthèse du Mémoire d’Anaïs Frosztega